Mes tableaux sont réalisés à l’acrylique, l’encre et le collage sur toile.
L’art est fait soit pour poser des questions aux gens, les faire réfléchir sur des sujets ou tout simplement être décoratif.
Pour ma part j’ai juste envie que mes peintures fassent sourire. J’aimerai que les différents thème ainsi que les couleurs vives de mes toiles rendent les gens heureux.
Certains y verront des scènes vécues au long de leur propre histoire, d’autres des réminiscences de rêves.
Mais combien réussiront à percevoir qu’en réalité ces personnages ne sont pas si heureux qu’ils n’y paraissent, qu’ils sont emprisonnés dans leur corps. Malgré la féérie colorée qui les entourent ils ont un mal-être imperceptible.
Le fait que les yeux ne reflètent pas la même vision des choses pour tout le monde me fascine beaucoup.
Mes inspirations
Les thèmes de mes peintures ont toujours tournés autour de la vie quotidienne, des petites manies des gens et des intérieurs d’habitations.
Je suis très attiré par la mélancolie, le “mal être” , le fait d’être vide à l’intérieur, d’avoir en théorie tous les ingrédients pour être heureux et pourtant cela est impossible, quelque chose fait barrage. Comme un arbre qui serai rongé par une bactérie de l’intérieur.
L’inspiration est toujours un soucis car elle n’est pas toujours présente quand j’en ai besoin.
Les corps de mes personnages ont beaucoup évolué depuis ma première exposition en 1999.
S’ils sont aussi asymétriques et difformes c’est parce que j’ai perdu 40 kg en 2 mois en pleine adolescence ce qui m’a posé de gros problème d’identité visuelle et corporel qui subsistent malheureusement toujours.
Je pense que le corps est le miroir de nos pensés. Il est le reflet externe de notre âme, l’enveloppe du poids accumulés de chaque année, il est cabossé par les incidents de vie et éponges autant nos joies et nos souffrances.
Il est le thème principal de mon travail. Si je pouvait je ne ferai que des corps sans aucun artifice autour.
Bien sure comme tout artiste je me remet en question très souvent, pratiquement à chaque fois que je termine une peinture.
Le fait d’être continuellement insatisfait fait avancer mais c’est aussi très épuisant…
À certain moment mon envis de créer est telle que j’ai l’impression que mon sang bouillonne et puis une fois devant le papier je suis déçu car je n’arrive jamais à représenter la vision exacte des corps qui flottent dans ma tête…